Encore une fois, le pape de l’horlogerie a claqué des doigts et une poignée de journalistes du monde entier s’est déplacée à sa conférence de presse. Hayek père et fils sont présent à la tribune, accompagnés de Stephen Urquhart, président d’Oméga, pour représenter les horlogers. Avec eux, Jacques Rogge, président du CIO, accueille tout ce petit monde à domicile dans les locaux du Musée Olympique de Lausanne.
Pas question de parler de la crise. Le grand Hayek est là pour recadrer les questions des journalistes à la dérive. « Aujourd’hui nous parlons sport, émotion et art horloger. » Tous ces hommes réunis ici sont bel et bien là pour aller de l’avant. En ce jour, on célèbre la poursuite de la collaboration entre Oméga et la plus grande institution sportive du monde.
Cela ne va pas sans rappeler que la marque a été la première à se voir confier le chronométrage des JO. C’était en 1932 à Los Angeles et depuis, excepté à deux reprises, les chronométreurs d’Oméga n’ont cessé d’exercer leur rôle de précision, jusqu’à l’année dernière. Bien sur les temps changent et les techniques évoluent. En 1932, seuls trente chronographes ont été nécessaires pour le chronométrage de l’ensemble de la compétition.
Stephen Urquhart n’a pas manqué de rappeler qu’Oméga était fière de poursuivre cette longue association. « Depuis 1932, les JO ont fourni à la marque une tribune unique pour transmettre son message de précision , de qualité et d’innovation dans un environnement aussi propice que prestigieux. » J. Rogge de lui répondre en français que ce présent permettra de « remettre les pendules à l’heure » au sein du CIO. Ainsi, après plus de 75 ans de bons et loyaux services, le 12 février prochain Oméga officiera pour la 24ème fois aux JO de Vancouver, dont le compte à rebours est lancé et précieusement gardé par … la dernière lettre de l’alphabet grec.
Article publié dans Heure Suisse n°103 :